mercredi 26 décembre 2007

Flip flop

« et pour Noël tu veux quoi ? »
« des tongs »
« mais t’en as pas déjà ? »
« si mais pas de rouges et mes blanches sont usées »
Là, grosse prise de conscience pour moi : effectivement, sur la photo, pas de rouge.
Personnellement je préfère la collection de tongs à l’ancienne collection de pull-overs, ça coûte moins cher. Max, tout généreux qu’il est (et aussi pour me faire avaler la pilule) se sent obligé de m’inclure dans ses dérives vestimentaires. J’ai donc moi aussi des tongs pour toutes les circonstances (enfin j’espère) : des tongs chics en cuir, des tongs fun pour Sydney, sobres pour Canberra, relax pour la douche après le sport … (si si, tout ça existe aussi chez les tongs). Mais qu’est ce qu’on va foutre de toutes ces tongs à Paris (déjà ici je vois pas bien) ?
Donc aujourd’hui direction le mall pour trouver des tongs rouges. Ça tombe bien c’est « Boxing Day », autrement dit « soldes ». Ils viennent de battre des records de dépenses de Noël alors pour ne pas perdre la main on enchaîne direct. Les grandes vacances se terminant en janvier, les rayons jouets cohabitent avec les fournitures de classe. Plutôt vache.
Ensuite on part en réanimation à Sydney. Au programme plages et sorties. El Nino fête Noel ailleurs ce qui nous laisse quelques jours de soleil. On renoue aussi avec nos luxueuses habitudes dans les hôtels (fin de l’austérité budgétaire). Ca fait du bien sauf au portefeuille car ces escrocs multiplient les prix parfois jusqu’à 10 en cette période. Je hais l’hôtellerie !

Ceux qui pensent que la fréquence des mes posts sur ce blog est positivement corrélée à mon niveau d’ennui ont raison.

lundi 24 décembre 2007

Délation

En France il y a les grèves, les émeutes dans les banlieues, le chômage … ici en première page du journal on a Joseph et Louise.

En plus d’être moches et de rouler dans une poubelle, Joseph et Louise sont allés se plaindre à un journaliste que des fonctionnaires abusent des parkings du supermarché (sûr, ça méritait bien la 1ère page).
En plus d’être à la solde du supermarché et d'écrire dans un torchon (le Chronicle est un gratuit qu’on jette dans notre jardin) le journaliste encourage la délation : le message en bas à droite s’adresse aux futurs corbeaux.
La délation n’est donc pas une spécialité suisse (j’ai vu ici d’autres encouragements comme les panneaux sur la route pour dénoncer les chauffards). Dénoncer c’est moche et j’ai donc suggéré à mes collègues de le faire savoir au journal (moi j'ose pas car je ne suis que toléré ici).
Pour comprendre l’article, il me faut expliquer la situation aberrante ici. Beaucoup, beaucoup, beaucoup d’espaces. Donc à priori pas de problèmes de stationnement. En fait si : ils sont payants. Moutons mais pas cons, les australiens se garent donc au centre commercial qui offre 3 heures gratuites. Et ça, ça plait pas à Louise qui voudrait sa place devant la porte (un peu d’exercice lui ferait pourtant le plus grand bien).
J’ai moi-même été victime de toutes ces tensions sociales autour du supermarché (unique lieu de « vie » de la « ville »).
C’était mercredi en allant au boulot en vélo. J’entends « c’est pas une piste cyclable ». Dérapage en côte, je me retourne et j’aperçois Félix qui pousse son chariot (à l’approche des fêtes son costume était au nettoyage mais je l’ai quand même reconnu).
Excédé par 7 mois à supporter leurs règlements débiles, je m’emporte
« Si c’est une piste cyclable, d’ailleurs il y a une ligne de séparation un peu plus loin » ;
Félix « plus loin oui mais ici non, demandez à la station de police » ;
Moi « de toute façon je ne pense pas vous avoir gêné » ;
Felix « si, c’est dangereux pour les piétons » ;
Moi dans un éclair de génie « et vous avec votre chariot en dehors du centre commercial, vous croyez que c’est permis ? »
Félix, de mauvaise foi « Oui d’ailleurs ils payent des gens pour les ramasser dans la ville ».
Là il a raison : un type erre toute la journée dans les rues à la recherche de chariots abandonnés. Mais c’est pas pour ça qu’on peut ramener le chariot chez soi Félix ! C’est parce qu’on nettoie les rues qu’on peut jeter nos ordures par terre.
D’ailleurs renseignements pris, il avait tort sur toute la ligne : j’étais bien sur une piste cyclable et un panneau (encore un) précise qu’il est interdit de sortir les chariots du centre commercial.
Putain si je le recroise avec son chariot celui-là, je fonce chez les flics.

dimanche 23 décembre 2007

Home sick


Les températures en France font peut-être envier à certains notre petit déjeuner de ce matin dans le jardin … Moi je donnerais cher pour être en ce moment à Paris.
Ici c’est vraiment pas Noël : pas de fête de famille, pas d’affolement dans les rues ni dans les gares, pas de beaux magasins, trop de vert partout, pas assez de voitures, pas de Grande Vadrouille à la télé, pas de reportage sur cette connasse qui termine dans le rush ses cadeaux de Noël à la fermeture des Galeries Lafayettes.
Non ici, tout est comme d’hab : chiant. Même plus envie de faire le peu qu’il y a à faire. En plus, El Nino nous pourrit la vie depuis 2 mois et demi maintenant (M’an c’est pour ça qu’il pleuvait). On est parti pour 7 ans de pluie qu’ils disent. Moi je serai rentré avant !

Ça veut pas baisser



Mauvaises nouvelles de la FNAIM : deux hausses des prix successives en octobre et novembre. Arggghhhhh !!!
Pourtant les bonnes nouvelles des USA ou Londres ne manquent pas.


Les baissiers optimistes et de mauvaise foi observent que la hausse sur 12 mois n’est plus que de 3,7 %. C’est toujours mieux que le livret A.

mercredi 19 décembre 2007

Alerte niveau 2


Comme prédit le 31 octobre, le boulot de Max ça va plus du tout. La semaine dernière nous avons donc franchi l’alerte niveau 2 (sur l’échelle bornée de Callatin qui en compte 3) pour atteindre la phase de dépression. La démission est donc proche (question de survie) et inéluctable (jamais de retour en arrière). Pas de panique pour autant, j’ai l’habitude. On a connu les crises du Madeleine, les coups de gueule du Pergolèse, La tyrannie du Trocadéro et le laisser-aller du Garden.
Là c’est principalement le planning (changeant sans avertissement ni explication) qui est en cause. Max m’apprend avant hier qu’il travaille le soir du 24. Sauf que là c’est lui qui a accepté, soit disant qu’on avait rien de prévu.
Comment ça rien de prévu ? Et le réveillon alors ? Je reste calme car ma Xbox, elle, n’a pas pris d’engagement ce soir là.
Programme du moment : recherche d’emploi et engueulades. La première partie se passe pas trop mal (entretien au Hyatt !!). Les engueulades se passent plus mal (il a pas trouvé le Hyatt pourtant situé à 10 mns à pied de son boulot et devant lequel on a dû passer une bonne centaine de fois).
Moi je dis que dans l’hôtellerie ça sera toujours la galère et qu’il faut changer. Lui dit qu’il sait pas faire autre chose. Moi je dis qu’il faut profiter des 3% de chômage pour évoluer. Lui il dit qu’il veut un boulot pépère.
Bonjour l’ambition !

dimanche 16 décembre 2007

Débriefing


Voilà, ma mère est repartie, l’occasion pour moi de reprendre la main.
Elle exagère parfois mais les mouches sont vraiment insupportables. Dans certains endroits on se traîne une meute de 40 mouches chacun (sur « La face voilée » chaque point noir = une ou plusieurs mouches). Elles sont arrivées en même temps que ma mère (hasard du calendrier) mais elles, elles restent pour les fêtes, pour Mardi Gras et jusqu’en mai. D’où viennent-elles ? Que veulent-elles ? Pourquoi y a que nous que ça énerve ?
Pour l’instant la protection la plus efficace après la voilette (que ne peux porter que dans le bush ou dans certains quartiers très tolérants de Sydney) c’est l’Ambre Solaire indice 15. De quoi s’inquiéter sur le contenu.

Le deuxième fait marquant de l’actualité c’est qu’ils ont dégagé le nabot malfaisant qui officiait comme premier ministre. Le nouveau essaie de rattraper toutes ses conneries : il vient de signer Kyoto, prévoit de retirer les troupes d’Iraq et va faire des excuses officielles aux aborigènes.
Le premier fait marquant c’est que je perds mes cheveux (pré phase I sur le schéma). L’angoisse. Je ne sais pas combien de temps il me reste mais je compte profiter de la vie avant d’être chauve.

mercredi 12 décembre 2007

Même si



Même si malgré 2 essais à un mois d'intervalle je n'ai pas eu la chance de voir la baie de Sydney sous 1 ciel sans nuage,
même si je n'ai pu voir les rues de Canberra avec un semblant de circulation et d'animation et que la signalisation des arrêts de bus a su garder intact son mystère,
même si j'ai du mettre un polaire en emprunter un parapluie puisque la promesse de l'été s'est avérée 1 leurre,
même si les deux fois où nous avons enfin pu camper il nous a fallu plier sous la pluie
même si nous avons été harcelé sans relâche par des mouches infatigables et piqué par des moustiques sans pitié,
même si je n'étais pas la plus belle sur la plage de Bondi malgré un régime draconien
même si les requins et les méduses m'ont empêchée de faire des longueurs ;

j'ai parcouru des sites superbes au milieu d'eucalyptus fatigués, eux, de sécheresse et de chaleur,rencontré un koala, discuté avec des perroquets au déjeuner, approché de près des kangourous, poursuivi avec une torche un opossum, raccompagné un wombat, écrasé une araignée, trois moustiques et cinq mouches,
j’ai visité Melbourne qui grouille de monde histoire de narguer la capitale,
j’ai vu Sydney qui se déchaîne la nuit avec la complicité de centaines de chauves-souris qui montent la garde dans les arbres du jardin botanique,
j’ai partagé de bons moments avec des amis de Max et Grégo et mangé des mangues extraordinaires.

Cette liste ne saurait être exhaustive mais il me faut arriver à la conclusion. Le but premier de mon voyage n'était pas de visiter l'Australie mais de passer 1 mois avec mon fils. Mais voilà, je ne veux pas prendre le risque d'en parler, je crains que les mots ne soient volatiles et je ne veux pas prendre le risque de laisser s'échapper le plus précieux de mon voyage.


Liane

jeudi 6 décembre 2007

Arnaque au camping


Mon voyage touche à sa fin et, avec Grego nous quittons Canberra et sa monotonie pour un périple de quelques jours dans les Blue Mountains et Sydney. Nous avons l’intention de braver les éléments si nécessaire et décidé de partir quel que soit le temps.
Contre toute attente il faisait, je dis bien faisait beau à l’imparfait jusqu’à très exactement le passage de la barrière du terrain de camping, après le règlement de la nuit et d’une caution de 20 dollars pour la clé des toilettes.
Remise nous est faite d’un plan très succinct sorti sur ordinateur. Dès ces quelques formalités accomplies, les prémices d’une bonne saucée se transforment en déluge et le petit emplacement sur lequel nous devions planter la tente était détrempé à défaut d’être délimité. Espérant un dérèglement passager du beau temps espéré nous sommes restés bouclés dans la voiture.
Vite fait un petit pipi et la décision est prise de déguerpir au plus vite pour un hébergement dans ces charmants bungalows, visiblement déserts, qui, nous le pensions naïvement, nous tendaient les bras.
Donc retour à l’accueil. Le garde chiourme renfrogné qui nous avait accueilli à l’arrivée nous donne les tarifs. Nous lui demandons d’en visiter un, regrettant la confiance accordée pour le camping.
Réponse :
- non, ils sont tous occupés.
Tant pis, on plantera la tente et voilà tout. Il pleut de plus en plus fort. En prolongeant la tente nous risquerions l’enlisement. Donc retour à l’accueil, la décision de départ pour un motel s’impose :
- nous avons décidés de partir !
Malaise mais gestes précis. Le tiroir caisse laisse passer les 20 dollars de caution. Rien que la caution. Le passage de la barrière + pipi = une nuit. Salopard va !
Contrariés on a dîné notre reste de nouilles froides et une pomme, histoire de récupérer la mise.


Liane

dimanche 25 novembre 2007

Jour de fête


Aujourd’hui, c’est un jour tout à fait exceptionnel : Grégo est mon fils, c’est lui qui a justifié mon voyage en Australie et c’est aujourd’hui son 37ème anniversaire. Né le jour de la Sainte Catherine, l’habitude était prise, cols roulés et vêtements chauds le 25 novembre.
Il m’a fallu attendre tout ce temps pour enfin atteindre l’objectif que je m’étais fixé il y a 37 ans : qu’il naisse en été. Eh bien voilà, c’est chose faite en 2007 et ce matin j’ai enfilé une robe d’été et me suis passée de la crème solaire parce que 35° çà ne pardonne pas. Ce soir, ce sera barbecue pour l’occasion.
Serait-ce la loi des séries, autre bonne nouvelle, le résultat des élections en Australie. Il est tout de même plus photogénique l’heureux élu ! Signer le protocole de Kyoto, c’est bien, mais pour les mouches alors, c’est quoi ?


Liane

La Face voilée


Me voilà avec Greg à Wilsons Promontory (voir album photo). La tente montée nous avons emprunté un petit chemin dans les dunes qui nous a conduit sur la plage. La mer était d’un bleu électrique et laiteux et les vagues venaient s’échouer avec fracas sur une plage de sable blanc, prisonnières de montagnes couvertes d’une végétation si dense qu’elle offrait à notre regard un tapis moutonneux vert foncé. Une petite rivière, teintée de rouge se frayait un passage pour enfin rejoindre la mer.
Au large, telles des sentinelles, quelques rochers surveillaient la baie où, une armée invisible aux premiers regards subjugués par la beauté du paysage, occupait les lieux. Une armée de guerrières infatigables qui nous harcelaient sans relâche sous un soleil de plomb. Nous avons pu trouver du secours en nous réfugiant dans la seule boutique présente où nous avons déniché deux armures de mailles serrées qui ont enfin pu les tenir à distance.


Liane

samedi 24 novembre 2007

Enfin du monde


Nous continuons notre périple, direction Melbourne. En arrivant centre ville, j’ai pensé avoir quitté l’Australie à mon insu : des rues pleines de monde, des groupes de musique répartis dans la ville. Bref une animation jusqu’alors inconnue. Ma fois c’est rassurant de circuler parmi ses congénères et, pour être certaine qu’il ne s’agissait pas d’un mirage, je me suis plongée avec délice dans un bain de foule au Quen Victoria Market, puis j’ai eu l’envie d’aller voir une comédie musicale pour terminer la journée et, surprise, c’était complet ! bien fait pour moi. Le lendemain le Melbourne Muséum m’a rasssurée, il était superbe et pratiquement désert.


Liane

mercredi 14 novembre 2007

Canicule et envie pressante


Trop c’est trop ! Mais je débarque de ma Bretagne et je n’ose me plaindre du soleil, ou de la température. Donc robe d’été, sandales, lunettes de soleil, casquette, lait solaire mais voilà je ne suis pas la seule à me pavaner , elles, elles ne me lâchent plus et se font de plus en plus collantes. Un australien interrogé à qui je baragouinais que j’avais des gestes désordonnés pour les chasser m’a répondu en souriant :
C’est ce qu’on appelle « le salut australien ».
Mais en fin de journée, j’ai trouvé « AEROGARD Family Protection », disponible en pharmacie, presque la panacée et seules quelques coriaces, sans doute des syndicalistes engagées ont l’audace de tenter l’aventure et de me roder autour.

Je vais faire un petit crochet, sans doute suggéré par le précédent chapitre, pour aborder les latrines. Eh bien là, mieux que bien, 22/2O : leur nombre est suffisant, elles sont gratuites et elles sont toujours impeccables de quoi désarmer les plus audacieux qui, chez nous, en France, ont la désagréable habitude de se chercher un coin tranquille à l’abri de tout regard.


Liane

mardi 13 novembre 2007

Blue bottle


Au coucher c’était l’automne, au réveil l’été promis. Je me suis saisie de mon sac de plage, et avalé quelques 200 kms, direction Ulladulla et Batemans Bay où enfin je pouvais me faire une idée de ce que devait être le paradis : la mer d’un bleu profond, bordée d’une plage de sable blanc, elle-même protégée par les eucalyptus et l’absence du plus petit nuage. Une brise légère rendait la température des plus agréable. La plage était presque déserte mais j’ai identifiée une baigneuse et m’en suis approchée.
Hello ! Pas de souci pour se baigner ?
"non, aujourd’hui il n’y a pas trop de méduses et de toutes façons, ici elles ne sont pas mortelles, ce sont des blue bottles, c’est très douloureux, mais vous vous frottez avec du sable mouillé pour enlever le venin !"
Merci, me voilà tout fait rassurée et tout de suite dans l’eau ! Il suffit de s’adapter, à Canberra c’était les mouches, ici ce sont les méduses.

Liane

Dernier jour d'automne


Vendredi direction le Parlement. Non seulement il fait à peu près beau mais je suis accompagnée d’un interprète pour moi toute seule, ce qui change la vie. Surprise, un nombre conséquent de voitures au parking, ambiance feutrée, association harmonieuse de bois et de marbre, expo sur la constitution de l’Australie, et même une hôtesse qui parle le français alors que je n’en ai pas besoin, bref le bonheur. Je conseille donc le Parlement en bonne compagnie et sous un ciel bleu ce qui permet d’oublier le vert quotidien. Me voilà en début d’après-midi, direction Le Mémorial. Le recueillement où la fuite se serait imposés si nous n’étions arrivés pour assister à la répétition d’un défilé militaire d’une petite dizaine de soldats, dont une femme, sous l’œil attentif d’un supérieur. Dès que nous l’avons pu nous nous sommes éclipsé abrégeant la visite.
Les mouches commençaient à nous tourner autour. Seule une bonne averse a pu nous en débarrasser et la journée s’est terminée au restau où, miracle, nous avons attendu patiemment notre tour, il n’y avait plus de place !


Liane

samedi 10 novembre 2007

Entre Melbourne et Sydney


William s'est arrêté pour rester 2 jours avec nous.
Greg: alors William, quand est-ce que tu viens t'installer à Canberra?
William: Il faudrait d'abord que Canberra gagne son indépendance de l'Australie car je ne pourrais jamais accepter devenir voisin de John Howard... pourtant, en faveur de la ville de Canberra, je peux citer ses grandes avenues qui favorisent des déplacements en voiture plutôt... sportifs.
Greg: oui mais attention aux pannes mécaniques sur l'autoroute ... John va bientôt déménager (le 24 avec les élections j'espère), d'ailleurs il habite plutôt Sydney. Concernant l'atmosphère festive et chaleureuse de la ville, tu crois vraiment que Canberra est comparable à Paris ou Montréal ?
William: Ce n'est pas juste comme question car Canberra n'est pas une grande vieille ville francophone mais une ville nouvelle dont la construction a commencé dans les années trente. Je constate que cette construction continue, sur le plan social aussi bien que le plan physique. Néanmoins, j'ai trouvé les habitants de Canberra très aimables et parfois assez craquants!
Bon on s'arrête là car William doit déjà nous quitter. Ses photos et ses infos sur Facebook. C'était bien sympa de le voir.

jeudi 8 novembre 2007

I not speack inglish


Armée d’un plan de la ville, d’un parapluie, chaudement vêtue et chaussée de bottes je suis partie de bon matin à la conquête de Canberra.
Premier obstacle, traverser une artère parce que même si les rues sont désertes de temps à autre quelques véhicules les empruntent. Méfiante je regarde si le piéton peut avoir une quelconque exigence et voilà il me faut presser un bouton, comme chez nous. Je m’empresse donc de m’exécuter et je surveille la couleur du feu. Au moment où le vert apparaît il est accompagné du chant d’un oiseau coincé quelque part. il me faut terminer au pas de course, le vert ayant viré au rouge au trois quarts du parcours.
Ensuite, premier musée, je me présente à l’accueil. Good bye, « I not speack inglish », ce n’était pas la phrase magique. A Canberra personne ne parle une autre langue que l’australien. d’ailleurs ça ne les intéresse pas. Je me limite alors à « french » et me couvre les oreilles de mes mains histoire de leur faire penser à un casque. Aucun effet.
Dernière tentative d’i not speack inglish au restau et puis, tant pis, je régresse et montre avec mon doigt le plat convoité. Ma fois le résultat a été immédiat et satisfaisant !


Liane

mercredi 7 novembre 2007

Nouvelles du grand large


Histoire de rompre avec la monotonie du quotidien et de fuir l'hiver qui insidieusement s'installait en Bretagne, j'ai tout d'abord pensé à un petit voyage. L'idée a enflé, j'ai rassemblé mes économies, fait les fonds de tiroir, anticipé mes cadeaux de fin d'année et acheté un billet pour l'Australie. Là-bas, c'est l'été qui s'installe et la sécheresse qui sévit depuis quelque temps me garantissait enfin le soleil ! Quelques 20 h de vol et me voilà à Sydney regrettant d'avoir échappé à la fouille, la pluie devait être dans mes bagages, et il tombait des cordes au sortir de l'aéroport. Qu'à cela ne tienne, j'avais décidé de déjeuner sur le port, tout près de l'opéra, c'est ce que j'ai fait bravant les éléments.
Téméraire, j'ai ensuite pensé que dans un pays si vaste il devait me suffire de m'éloigner pour retrouver le soleil, je n'étais plus à quelques kilomètres près, Sydney n'était qu'une erreur. Donc destination la capitale. Mais Canberra c'est du vert, toujours du vert et de larges artères désertes d'où s'échappent des bâtiments administratifs coiffés de toits de légo. Il parait que c'est une ville jardin mais un jardin sans fleur. Il me fallait me poser ce que je me suis résolue à faire après avoir été saluée par une salve de tonnerre, une pluie diluvienne et une température qui m'avait obligée à récupérer dans ma valise une polaire et un ciré embarqués au cas où.

Liane

Liane Lopez


Liane Lopez (donc ma mère) est arrivée samedi avec la pluie pour un mois. Un malheur n'arrivant jamais seul, un autre intrus arrive demain. Je vous la passe pour qu'elle vous raconte ...

mercredi 31 octobre 2007

Max a campé


Cette fois le vaudou n'aura pu que déclencher une lointaine tempête dans le nord. Pas assez pour me dissuader de camper.
Quand ils disent une tente pour 6, ils parlent du nombre personnes nécessaires au montage. A deux, ça nous a pris une heure et demi (j'exagère pas cette fois). Pour la place, on est très à l'aise à 2, voire 3, au delà on s'engueule.
Deuxième galère : les oiseaux. Ils détestent les campeurs et font un maximum de bruit pour réveiller tout le camping à 5 heures du mat. Fini les miettes dans le jardin, ils peuvent crever le bec ouvert maintenant !

Realm


Un mois seulement et Max commence déjà à se plaindre de son boulot. Après la période d’excitation (tout est nouveau, on parle anglais toute la journée), sont venues les premières tensions (tout est nouveau, on parle anglais toute la journée) puis les déceptions (c’est loin, le planning est chiant, la clim est trop forte). La suite je la connais : dépression puis démission (on devrait avoir quelques mois devant nous quand même).
C’est pourtant lui qui a piqué une crise quand je lui disait de changer de secteur.
Il vient juste de terminer sa formation au Bentley et travaille maintenant au Realm : http://www.domahotels.com.au/pages/page98.asp

mardi 30 octobre 2007

1000 pages


1000 pages vues sur mon site et déjà les sponsors se bousculent. On commence avec La Foir Fouille mais bientôt ce sera Mercedes ou Calvin Klein. A gagner pour le 1000000 ème visiteur: un Paris-Sydney A/R

lundi 29 octobre 2007

+10

On passe de 8 à 10 heures de décalage horaire avec la France (j'espère que ça va s'arrêter là). Je me fais pas trop d'illusions mais pour ceux qui voudraient nous appeler:
fixe: +61 2 6278 6263, mon portable +61 4 1151 8759, portable Max: +61 4 0195 2471
Encore plus improbable de recevoir des lettres mais au cas où :
33B Mc Master Street, Scullin, ACT 1614, Australia

jeudi 25 octobre 2007

Gay temporaire


Non pas qu'on veuille changer de destination ou même d'orientation mais homo et résident temporaire c'est la mauvaise combinaison en Australie.
Je savais avant de venir (un peu tard malheureusement) qu'il aurait fallu être hétéro pour que Max (-ette dans ce cas-là) ait un visa de travail avec mon 411. Pour les impôts, même combat, seuls les couples hétéros sont reconnus ... Dommage car je ne peux pas inclure Max dans ma déclaration. En plus, les résidents temporaires payent plus
D'autant plus pénible que j'avais perdu l'habitude des impôts.
Heureusement, à force de me plaindre j'ai fini par émouvoir un collègue, un ancien du fisc. Tout pourrait s'arranger pour cette première déclaration (limite le 31 octobre) et je fantasme déjà à l'idée qu'ils me remboursent!

mardi 16 octobre 2007

Max au camping



Quand j'ai rencontré Max il faisait ses courses chez Hediard et s'habillait Calvin Klein. Moi c'était plutôt ED l'épicier et soldes chez Tex.

Il a donc fallu faire des compromis : G20 pour la bouffe et Val d'Europe (l'outlet market de Mickey) pour les fringues. De mon côté j'ai accepté d'aller au Marriott (pénible car je passe plus de temps à chercher le meilleur tarif sur Internet que dans la chambre elle-même). Il était donc temps pour Max de goûter au camping !

On a tout acheté à tel point que je me demande si tout rentrera dans le coffre qui loge pourtant confortablement une petite famille. On avait le weekend de 4 jours et le camping des flots bleus à 2 heures de la maison.

Oui mais voilà : Max a découvert une dépression menaçante avec avis de tempête sur les côtes de Nouvelle-Galles du Sud. 4 jours avant le départ, lorsque les prévisions météo se font plus précises, Max a soudainement changé le plan pour Sydney. A l'occasion d'une discussion dont je n'ai aucun souvenir j'aurais tranché pour Sydney, contre le camping ...

Finalement le weekend était génial et peu venteux (la météo raconte vraiment n'importe quoi). Owen (en photo avec Max) est très sympa et nous a montré Sydney : balades, picnic, bars, boites.

Une nouvelle fenêtre se présente dans 3 semaines à l'occasion de l'arrivée de ma mère. Mais les nuages s'accumulent déjà au dessus du camping car Max change de planning et ne sera peut-être plus dispo (il termine sa formation et va travailler dans le nouvel hôtel du groupe). C'est con ... mais l'été est long en Australie et on est juste au début.

mardi 9 octobre 2007

-2% -1.7% -1.2%


3 baisses mensuelles successives du prix des apparts en France d'après la FNAIM (qu'on soupçonne pas d'être baissière) :
http://www.fnaim.fr/infos/prix-immobilier.aspx
Le jour de gloire est arrivé titre mon site préféré sur le sujet :
http://jaimelekrach.over-blog.com/
En Australie même délire immobilier qu'en France (notre bicoque coûte 300,000 dollars, n'importe quoi !) et mêmes odeurs de brûlé ...
Pourvu que ça dure.

dimanche 7 octobre 2007

377


C'est le montant qu'il nous reste à payer de cette AMENDE DE MERDE. Ils disent qu'on doit connaître la réglementation même si on n'est pas du coin (y en a tellement qui racontent la même histoire qu'ils ont même une lettre type, voir au-dessus). Ils ne peuvent ni annuler ni réduire l'amende ... Tu m'étonnes. C'est Max qui va payer (c'est de sa faute si on s'est garé là et moi c'est au-dessus de mes forces).
Y a tellement de panneaux qu'on peut pas tous les lire (voir ma collection dans les albums photos). On peut se prendre des amendes pour tout et n'importe quoi : ne pas voter (jusqu'à 100 dollars) dealer des pommes dans un état voisin (interdiction de transporter des fruits et légumes frais dans certains états) ou même jouer aux Transformers (pour éviter les braquages de banque avec le modèle "Megatron", je déconne pas).
Mais j'ai pas dis mon dernier mot : j'en parle autour de moi histoire de mobiliser l'opinion. Il faut faire quelque chose.

lundi 1 octobre 2007

Tasmanie


Avec une seule journée de libre j'avais pas le temps d'aller voir le diable mais j'ai aperçu sa cuisine au sud de Hobart (photos de falaises déchiquetées).
Beaux paysages, très verts. La ville aussi est sympa. Venant de Canberra on a vite fait de trouver les autres villes accueillantes mais celle là conserve quelques bâtiments historiques. Enfin elle essaye car un des plus vieux était en feu quand j'arrivais (au début j'osais pas prendre de photos mais comme tout le monde le faisait ... sauf que ces cons de flics bloquaient les meilleurs points de vue). En repartant 5 jours plus tard il ne restait que des ruines du grand magasin. Dommage car c'est rare en Australie étant donné que les premiers colons/prisonniers sont arrivés il y a 200 ans (en photos les ruines d'un des premiers camps).
J'étais là pour la conférence des économistes. Une session sur le bonheur et le bien être ou comment substituer le BIB au PIB (Bonheur/Produit Intérieur Brut). On demande au gens s'ils sont heureux sur une échelle de 1 à 10, les dépressifs sont en dessous de 5. Puis on analyse. Résultat : l'argent ne fait pas le bonheur. Enfin au début si : dans les pays pauvres une augmentation de revenus augmente fortement le bien être. Mais l'effet s'atténue d'autant plus que le pays est riche (et mesquinement, ce qui compte c'est pas une hausse absolue de revenus mais relative par rapport à l'entourage). Sympa mais pas complètement convainquant. Le seul pays à l'utiliser c'est le Bouthan ... faut dire qu'au niveau PIB c'est pas ça.

samedi 29 septembre 2007

Bentley


Non, on va pas changer de voiture tout de suite mais c'est le nom de l'hôtel où Max travaille depuis mardi.

Bon, le planning est un peu contraignant quand même : quand il est du matin il commence à 6:45 (d'où sa tête sur la photo. Quelqu'un peut lui dire que des lentilles non teintées c'est mieux?) et quand il est du soir il termine à 11:15. Un week-end de libre toutes les 3 semaines. Par chance il aura 2 week-ends en novembre, ce qui nous permettra de voyager avec ma mère qui a enfin acheté ses billets (l'autre bonne nouvelle).

C'est à 18 km de la maison (dans cette ville invraisemblable tout est loin) et il faut une heure en bus (l'invraisemblable législation de notre état l'empêche de passer la conduite avant janvier 2008). Du coup je l'emmène le week-end à 6 heures (super) et j'irai le chercher le soir (super aussi).

Pour le salaire on sait pas car il faut avoir fait Polytechnique pour comprendre. Il est payé toutes les semaines donc on verra.

On est quand même ravis et soulagés. Max aime l'ambiance (pourvu que ça dure).

vendredi 21 septembre 2007

457


Ça y est, on les a les deux visas ! Valables jusqu'au 7 juin prochain et renouvelables.

Je récapitule l'histoire. Mon ancien visa, le 411, ne permettait pas à mon partenaire de même sexe de travailler (noir sur blanc dans le règlement ). C'est pourquoi ABS a dû me sponsoriser sur un visa 457, qui lui, le permet. Je suis lié à ABS et Max est lié à moi pour son visa. Finalement je n'ai pas dû refaire les examens médicaux, on a payé moins cher que prévu et les services d'immigration n'ont pris que 2 semaines pour traiter le dossier. Mais on en a bavé (pour économiser on a même dû dormir une nuit au Formule 1 à Sydney, beurk).

Du coup on reste un an de plus.

Moi j'avais pris un modèle pas trop cher avec la deuxième paire à 1 euro mais Max, comme d'hab, a pris le modèle tinté de luxe ...

dimanche 16 septembre 2007

La bière


C'est le pilier de la cohésion sociale avec les barbecues, je suis le seul à ne pas en boire. Tous alcolos. Des pubs sympas:
http://www.youtube.com/watch?v=4KHU3lXkW6g
http://www.youtube.com/watch?v=AX52_InQZ4M&mode=related&search=
http://www.youtube.com/watch?v=cI3XEhRkAL8
http://www.youtube.com/watch?v=3yGJVnOwxz0

Le trillion








L'économie va bien en Australie : forte croissance et seulement 4% de chômage. En partie grâce au boum des matières premières. Les Australiens sont riches comme le montrent les excellentes statistiques de l'OCDE:
http://puck.sourceoecd.org/vl=27329301/cl=21/nw=1/lg=fre/rpsv/factbook_fre/02-01-02-g01.htm
A Canberra en particulier ils n'arrivent plus à recruter, ce qui explique ma présence ici.
ABS enregistrait pour la première fois un PIB dépassant le trillion de dollars. J'étais là pour le gâteau !

mercredi 12 septembre 2007

Cairns


Cairns est à 2700 kms au nord sur la grande barrière de corail, à environ 3 heures d'avion. Air France peut prendre de la graine de la compagnie low cost australienne Jet Star qui, elle, accepte de faire partir ses clients en avance sur le vol précédent.
La ville de Cairns est sans grand intérêt mais la région est fantastique (voir photos). C'est touristique mais pas trop. L'occasion pour nous de rencontrer quelques Français en vacances et de leur dire que, nous, on habite là (assez jouissif). Les plus péteux ont droit à un "Bon retour".
Restrictions budgétaires oblige, le Mercure qu'on regarde habituellement avec mépris, nous faisait bien envie cette fois car l'hôtel était pas terrible à moins d'aimer les voies express
Les plages sont sublimes et peu fréquentées, la forêt tropicale est pleine de cascades ... et de crocodiles. Les plus gros du monde (théoriquement jusqu'à 8 mètres) sont dans la mer : http://www.outback-australia-travel-secrets.com/crocodile-attacks.html
Le spécialiste des crocodiles est d'ailleurs mort il y a un an à côté de Cairns ... mais à cause d'une raie : http://www.cbc.ca/world/story/2006/09/04/irwin-obit.html
J'ai trouvé suspect qu'il y ait si peu de monde dans l'eau, on est donc restés à proximité du rivage et dans les zones surveillées. Car j'en découvre tous les jours: même les braves fourmis sont venimeuses ici. J'ai aussi appris que sur les 25 serpents les plus dangereux du monde, 21 sont Australiens. Le taipan est n°1, 50 fois plus venimeux que le n°2 déjà mortel. Pervers !
On est quand même allé plonger (bouteille pour moi tuba pour Max), au retour on a vu des baleines. On a aussi aperçu des dauphins, caressé des wallabies, et vu des koalas.
Bref, supers vacances mais on développe des troubles du comportement : terrorisés par les handicapés, il nous faut maintenant jusqu'à 3 tentatives pour nous sentir vraiment en sécurité sur une place de parking.

samedi 1 septembre 2007

Seulement 4 mois

J'ai l'impression que ça fait beaucoup plus de temps que nous sommes partis. Paris me parait si loin (17000 kms en fait). J'avais déjà cette impression après un mois ici (pas aussi précise c'est vrai).
Notre qualité de vie est bien meilleure qu'à Paris et Canberra est nettement plus sympa maintenant qu'il ne fait plus froid. Mais c'est vrai aussi qu'en allant à Sydney je m'aperçois que la ville, la vraie, me manque. Bref, jamais content.

Ça va aller mieux avec le visa mais curieusement c'est maintenant que j'accuse le coup. Traiter avec les services d'immigration la semaine prochaine ne m'emballe pas non plus d'autant que je m'énerve déjà à l'idée qu'ils me demandent de repasser le même examen médical qu'il y a 4 mois, celui des lunettes. Encore 600 dollars pour ces conneries (en plus des 400 pour les handicapés).

Pour Max aussi il est tant que ça se règle car il commençait à déprimer. Faut dire que les programmes télé sont pas terribles.
Une grande satisfaction pour moi c'est le boulot. L'intérêt supplémentaire c'est d'améliorer mon anglais. Je ne comprends pas toutes la blagues c'est vrai mais en gros ça va pas trop mal. Le téléphone est pas évident surtout quand il s'agit d'un call center basé en Inde avec qui ça devient vite un dialogue de sourds. Ma pire expérience a été de réserver un billet d'avion pour Hobart, en Tasmanie, où je vais en mission dans un mois. J'étais déjà stressé par les règles strictes imposées par ABS (meilleur tarif du jour ...) quand l'opérateur m'a noyé sous un flot d'informations, de références et d'horaires. Je me suis accroché pour suivre mais au bout d'une demi heure, les mains moites et l'oreille rouge, j'étais bien incapable de noter les références des vols. Finalement je pars bien à Hobart mais sur deux low cost différentes avec un changement à Melbourne où je poireaute 3 heures.

Mes collègues sont très sympas. Je sympathise avec certains mais nous n'avons pas encore d'amis à part Oliver. Les nôtres me manquent ainsi que ma famille. C'est ça le plus pénible d'autant que la distance et le prix des billets en découragent plus d'un. Seuls ceux qui tiennent vraiment à nous viendront. Ma mère hésite et attend que les prix montent pour justifier l'annulation de son voyage. C'est moche (maman, tu as un droit de réponse dans les commentaires juste en dessous).

Pour se remettre de tout ça on part mercredi pour 6 jours sur la grande barrière de corail, à Cairns.

mardi 28 août 2007

Les animaux dangereux


Ils se foutent de nous quand on leur dit qu'on a peur des requins. Pourtant même à Sydney il y a eu des morts, le dernier dans seulement un mètre d'eau. Il faut lui taper le bout du nez en cas d'attaque:
http://ezinearticles.com/?Shark-Attacks!-How-Common-are-They?-Where-do-They-Occur?&id=37589
Quand ça arrive on n'a plus grand chose à perdre de toute façon, sauf si par malchance on met en colère un crocodile qui passait par là. Car il y en a aussi dans la mer. Dans la panique il faut aussi éviter les méduses qui sont mortelles. Sans parler des courants tres dangereux.
Rester tranquillement dans son jardin ? Oui mais attention aux red back (cousines des veuves noires). Il y en a partout, y compris à Canberra. Il y a aussi plein de serpents. Pour se faire peur:
http://www.australianfauna.com/t10dangerous.php
Pour moi le pire c'est le city ranger. Chez nous elles sont pervenches, ici ils sont jaunes pour éviter qu'on les écrase. Ils vivent dans les villes à proximité des parcmètres. Certains marquent les voitures à la craie pour verbaliser ceux qui dépassent la durée autorisée. D'autres attaquent sans prévenir. Leur piqûre n'est pas mortelle mais ça peut faire très mal. Pour nous ça a fait 400 dollars. Dernière semaine pour payer !

Less worries


Excellente nouvelle, ils ont enfin trouvé un type sympa à ABS capable de signer notre papier. Car c'était bien ça le problème : trouver la personne habilitée.

Max a déjà le boulot (après un seul entretien) dans un palace qui ouvre en septembre.

Gros soulagement donc mais c'est pas fini. Je m'attends maintenant à devoir batailler avec les services d'immigration. Pour le moment tout se présente au mieux avec un délai attendu de 3 semaines pour traiter notre demande. Je m'attends à recommencer les invraisemblables démarches que nous avons déjà faites a Paris. Ils ne me referont pas le coup des lunettes une deuxième fois. A suivre.

mercredi 22 août 2007

No worries


Ils répètent ça toute la journée. Ben si justement, je m'inquiète. Forcément, ils ont pas besoin de permis de travail eux. Nous si. Après 4 mois de réflexion, d'hésitations, de vérifications et de concertations la demande n'a toujours pas été envoyée aux services d'immigration.
Même Max n'en peut plus de glander a la maison. Ca peut plus durer. J'ai donc commencé à gueuler cette semaine. On devrait avoir du nouveau en fin de semaine.

jeudi 16 août 2007

Bande d'inconscients !


Quand je pense que vous n'avez rien préparé pour le type qui vous annonce au téléphone qu'il fait péter l'immeuble ! Quelle négligence !
Nous ici on préparés grâce à la "Phone bomb-threat checklist" que j'ai trouvé mardi matin sur mon bureau. Histoire que vous soyez pas trop cruches au téléphone, voici certaines questions à poser.
N'oubliez pas de "rester calme" car ça sert a rien de s'énerver. Personnellement j'ajouterais qu'il faut aussi bien articuler car vous parlez sans doute à un étranger (c'est pas sur la fiche).
On commence par demander qui l'a posé, quand elle va péter, à quoi elle ressemble, la nature de la menace, qui l'a mise, pourquoi, s'il s'agit d'un gaz, d'un liquide ou d'une poudre ... C'est trop long pour tout vous dire et de toute façon le type aura raccroché depuis longtemps (surtout quand sur la deuxième page vous lui demanderez son nom). En plus il doit y avoir un copyright car ça se vend ce truc, si si : https://www.afp.gov.au/services/operational/abdc/abdc_bomb_safety_kit_info J'adore l'idée du kit.

Eux ils y croient à l'idée du questionnaire. Ils sont tellement naïfs (sauf sûrement les enfoirés qui travaillent au service des réclamations des amendes). Par exemple, pour l'assurance de la voiture il a suffit de dire que j'avais jamais eu d'accident pour avoir 60% de bonus !

Alors qui sait, en étant convainquant on peut espérer terminer le questionnaire, surtout si le type commence par vous souhaiter "G'day".

mercredi 15 août 2007

GIC GIG


Non mais c'est quoi ce bordel ? 400 dollars parce qu'on a s'est garés sur une place pour handicapés. Et pourquoi pas 4000 ou 40000 ? Ca va chier.
A ce prix là et vu le nombre de places réservées, ils doivent être en or massif les fauteuils !
Des collègues me suggèrent de faire trainer. En attendant ça me permet de renouer avec une de mes anciennes activités : les lettres de réclamations.




mardi 31 juillet 2007

Le permis de conduire a gauche


Max a eu son code du premier coup ! Pour passer la conduite il faut avoir oublié le code. D'après les calculs du ministère ça prend 6 mois. Il pourra donc avoir son "P" en janvier.
D'ici là il passera un contrôle continu avec un instructeur et on devrait s'engueuler tous les deux à l'occasion de nos séances de conduite accompagnée.

Faut dire que moi tout seul j'ai déjà du mal. Même en France ... Ici j'ai pris seulement deux fois la route à contresens mais l'instinct d'aller à droite me mets souvent en panique au moment de tourner (surtout quand je mets les essuies glaces au lieu des clignotants). Heureusement à Canberra on est tout seul sur la route (et pas que sur la route malheureusement). Ils se sont lancés dans un concours absurde (car perdu d'avance) pour détrôner Nantes et devenir la capitale mondiale des ronds-points.

Max pratique sur l'autoroute Canberra-Sydney qu'on est bien décidés à emprunter presque chaque weekend d'août. Très peu de péage ici. Mais certains sont invisibles : on a reçu une amende car on aurait pas payé. Ça me paraissait impossible de pas voir un péage mais c'est aussi arrivé à une collègue.

Dans tous nos périples on est assisté par notre GPS portatif. Vraiment bien si on oublie les quelques bugs (super énervant quant on se retrouve sur la voie de gauche pour tourner à droite) et qu'on utilise la fonction "Faster" et pas "Shorter". Dans le second cas elle (c'est une fille) devient prête à tout pour faire gagner 10 mètres y compris traverser un parking ...

mardi 24 juillet 2007

Les réceptions de l'ambassadeur


On avait testé l'Alliance française pour la fête de la musique. Rien à voir avec le Marais l'année dernière. A éviter.
Pour le "Bastille Day" on s'est fait inviter à l'ambassade.
Ambiance prout-prout, fanfare, petits fours et macarons. Mieux que le Château de la Muette. J'étais jamais trop loin du buffet.
Après quelques verres, Olivier a entrepris de parler à notre hôte, SE. l'ambassadeur de France. De fil en aiguilles on a discuté un long moment avec lui pour se retrouver parmi les derniers invités. Le mec super sympa et étonnement accessible. J'ai même fini par entrer la voiture dans l'ambassade, comme à la maison.
Le côté chiant c'est qu'après avoir fait la une de grands quotidiens (un exemple ci-dessus), on a perdu notre anonymat et du même coût notre tranquillité.
Non, pas de blague sur Ferrero.

lundi 23 juillet 2007

Le boulot


Finis les bases de données, les bugs et les mises à jour. Maintenant j'écris ... J'ai peur que ça ne dure pas quand ils vont commencer à me lire (cette semaine normalement).
Moi ça me convient en tout cas. J'apprends beaucoup et les sujets sur lesquels je travaille m'intéressent bien.

Un mot quand même pour être désagréable.
Ils sont dingues de la sécurité. C'est l'ambiance générale (tout est interdit, d'ailleurs je photographie les panneaux d'interdictions) mais là c'est pathologique.

Un exemple : pleins de sites Internet sont interdits d'accès (genre des pages du Monde), donc pour y accéder deux possibilités : demander humblement qu'elles soient ajoutées ou bien demander un accès à un ordinateur émancipé. J'ai choisit l'option 2 pour laquelle j'ai dû remplir un formulaire en justifiant ma demande. Ledit formulaire a ensuite été validé par la chef. Attention car en cas de refus, le tout apparaît dans une base de données visible à tout le monde (au moins on est averti).

Par peur des représailles je ne détaillerai pas le code de conduite pour qui beaucoup de gestes anodins chez nous sont ici des "offenses".

Tout a changé


On habite une banlieue qui s'appelle Scullin, elle même inclue dans une plus grande qui s'appelle Belconnen, elle même inclue dans une encore plus grande qui s'appelle Canberra. Comment ça marche ? Avec plein d'autoroutes, pas de centre ville, des parcs partout. Sympa car c'est tranquille (très très) mais un peu chiant quand même.
Pour nos amis gays : oui il y a une boite, super sympa, mais c'est tout. Finis le Raidd et le Marais en général.

Le centre ou le CBD (Central Business District), c'est ... le mall, genre galerie Leclerc. On peut y aller en tongs, en short, en survêtement, pour manger au Food Court.
Donc plus besoin de se prendre la tête pour savoir comment s'habiller, y a que Max qui l'a pas encore compris.

Le temps aussi est surprenant : on passe chaque jour de + 12 à 0. On doit être les seuls a souffrir du froid car les autres sont en tee short dans la rue. Quand je me plains à mes collègues (pas autant qu'ici) ils me disent d'en profiter car on crèvera de chaud dans 6 mois. Super. Ils pourraient au moins isoler les maisons et installer l'air conditionné.

Pour arrêter de critiquer: les gens sont très sympas, j'adore mon nouveau boulot, beaucoup de soleil, la région est super, on vit une grande aventure !

Canberra c'est où ?


Certains ne savent pas que c'est la capitale ... quand même !
J'ai toujours pas compris pourquoi ils ont foutu la capitale ici. Je ne suis pas le seul : http://uncyclopedia.org/wiki/Canberra
Il faut impérativement lire l'article avant de venir ! Je vous aurais prévenus.
Un point positif quand même : c'est un bon point de départ pour visiter le pays à seulement 250 kms de Sydney.

SGP et CBR


Le voyage est vraiment gallère, outre le prix (1000 euros minimum), il faut 24 heures pour venir. On s'emmerde grave mais on gagne beaucoup de miles.

L'idéal c'est de dormir une nuit à Singapour. Une fois arrivé là on a l'impression d'y être presque. Sur la carte ça parait proche en tout cas. En fait non.

Pour une raison mystérieuse probablement liée à une optimisation irrationelle des hubs, il n'y a pas de lien direct vers Canberra-International. Il faut donc de changer d'avion à Sydney ou Melbourne. Un miniscule avion à hélices (si si) nous emmène finalement vers la capitale.
A toute les langues de p... qui se reconnaitrons, une petite mise au point sur la réalité de Canberra : c'est une mégalopole qui ne dort jamais (ci-dessus le financial district de Canberra), baignée de soleil, a seulement 2 heures de la cote.

dimanche 22 juillet 2007

411 ou 457


Pour ceux qui auraient raté les détails de notre départ tourmenté, un rapide résumé.
Max et moi devions partir sous un visa d'échange (411) établi par ABS autorisant Max à travailler. Précision importante: impossible de commencer les démarches pour le visa sans emploi en Australie et donc une fois mon détachement de l'OCDE déjà engagé. En gros, difficile de faire machine arrière.

Après plusieurs appels auprès de l'ambassade australienne confirmant l'obtention d'un visa pour Max, renseignements aussi confirmés par les services d'immigration à Canberra, je commençais me rassurer. Trop optimiste, comme d'hab, car moins de 2 semaines avant le départ, cette connasse de l'ambassade m'annonce que Max n'aura finalement pas de visa car nous sommes de même sexe. Dommage qu'ils aient pris 3 semaines pour s'en rendre compte.

D'un naturel relax et decontacté, j'ai su rester très zen car j'avais enfin une bonne raison pour pas dormir. Les déménageurs passaient le lundi suivant, Max était aux Antilles et mon pot de départ avait lieu le lendemain.

La suite imposée par l'ambassade a vite tourné au grotesque : examen médical, extraits de compte, Max a dû rédiger plusieurs courriers s'engageant à ne pas travailler pour obtenir un simple visa touristique. Pour ma part, je croyais obtenir le visa sans difficulté. Mais non. Au dernier moment c'est Max qui avait son visa et pas moi. Il parait que j'avais besoin de lunettes d'après le médecin habilité par l'ambassade. Ils ont dû faxé mon dossier médicale en Australie en urgence pour accord. Je suis maintenant obligé de porter les lunettes en permanence sous peine d'expulsion.

Verdict 3 jours avant de partir : visa d'échange pour moi et touristique de 12 mois pour Max.
Les démarches de changement de visa sont toujours en cours (ça commence a m'énerver) pour basculer sur un 457 qui permettra enfin à Max de travailler.