mardi 31 juillet 2007

Le permis de conduire a gauche


Max a eu son code du premier coup ! Pour passer la conduite il faut avoir oublié le code. D'après les calculs du ministère ça prend 6 mois. Il pourra donc avoir son "P" en janvier.
D'ici là il passera un contrôle continu avec un instructeur et on devrait s'engueuler tous les deux à l'occasion de nos séances de conduite accompagnée.

Faut dire que moi tout seul j'ai déjà du mal. Même en France ... Ici j'ai pris seulement deux fois la route à contresens mais l'instinct d'aller à droite me mets souvent en panique au moment de tourner (surtout quand je mets les essuies glaces au lieu des clignotants). Heureusement à Canberra on est tout seul sur la route (et pas que sur la route malheureusement). Ils se sont lancés dans un concours absurde (car perdu d'avance) pour détrôner Nantes et devenir la capitale mondiale des ronds-points.

Max pratique sur l'autoroute Canberra-Sydney qu'on est bien décidés à emprunter presque chaque weekend d'août. Très peu de péage ici. Mais certains sont invisibles : on a reçu une amende car on aurait pas payé. Ça me paraissait impossible de pas voir un péage mais c'est aussi arrivé à une collègue.

Dans tous nos périples on est assisté par notre GPS portatif. Vraiment bien si on oublie les quelques bugs (super énervant quant on se retrouve sur la voie de gauche pour tourner à droite) et qu'on utilise la fonction "Faster" et pas "Shorter". Dans le second cas elle (c'est une fille) devient prête à tout pour faire gagner 10 mètres y compris traverser un parking ...

mardi 24 juillet 2007

Les réceptions de l'ambassadeur


On avait testé l'Alliance française pour la fête de la musique. Rien à voir avec le Marais l'année dernière. A éviter.
Pour le "Bastille Day" on s'est fait inviter à l'ambassade.
Ambiance prout-prout, fanfare, petits fours et macarons. Mieux que le Château de la Muette. J'étais jamais trop loin du buffet.
Après quelques verres, Olivier a entrepris de parler à notre hôte, SE. l'ambassadeur de France. De fil en aiguilles on a discuté un long moment avec lui pour se retrouver parmi les derniers invités. Le mec super sympa et étonnement accessible. J'ai même fini par entrer la voiture dans l'ambassade, comme à la maison.
Le côté chiant c'est qu'après avoir fait la une de grands quotidiens (un exemple ci-dessus), on a perdu notre anonymat et du même coût notre tranquillité.
Non, pas de blague sur Ferrero.

lundi 23 juillet 2007

Le boulot


Finis les bases de données, les bugs et les mises à jour. Maintenant j'écris ... J'ai peur que ça ne dure pas quand ils vont commencer à me lire (cette semaine normalement).
Moi ça me convient en tout cas. J'apprends beaucoup et les sujets sur lesquels je travaille m'intéressent bien.

Un mot quand même pour être désagréable.
Ils sont dingues de la sécurité. C'est l'ambiance générale (tout est interdit, d'ailleurs je photographie les panneaux d'interdictions) mais là c'est pathologique.

Un exemple : pleins de sites Internet sont interdits d'accès (genre des pages du Monde), donc pour y accéder deux possibilités : demander humblement qu'elles soient ajoutées ou bien demander un accès à un ordinateur émancipé. J'ai choisit l'option 2 pour laquelle j'ai dû remplir un formulaire en justifiant ma demande. Ledit formulaire a ensuite été validé par la chef. Attention car en cas de refus, le tout apparaît dans une base de données visible à tout le monde (au moins on est averti).

Par peur des représailles je ne détaillerai pas le code de conduite pour qui beaucoup de gestes anodins chez nous sont ici des "offenses".

Tout a changé


On habite une banlieue qui s'appelle Scullin, elle même inclue dans une plus grande qui s'appelle Belconnen, elle même inclue dans une encore plus grande qui s'appelle Canberra. Comment ça marche ? Avec plein d'autoroutes, pas de centre ville, des parcs partout. Sympa car c'est tranquille (très très) mais un peu chiant quand même.
Pour nos amis gays : oui il y a une boite, super sympa, mais c'est tout. Finis le Raidd et le Marais en général.

Le centre ou le CBD (Central Business District), c'est ... le mall, genre galerie Leclerc. On peut y aller en tongs, en short, en survêtement, pour manger au Food Court.
Donc plus besoin de se prendre la tête pour savoir comment s'habiller, y a que Max qui l'a pas encore compris.

Le temps aussi est surprenant : on passe chaque jour de + 12 à 0. On doit être les seuls a souffrir du froid car les autres sont en tee short dans la rue. Quand je me plains à mes collègues (pas autant qu'ici) ils me disent d'en profiter car on crèvera de chaud dans 6 mois. Super. Ils pourraient au moins isoler les maisons et installer l'air conditionné.

Pour arrêter de critiquer: les gens sont très sympas, j'adore mon nouveau boulot, beaucoup de soleil, la région est super, on vit une grande aventure !

Canberra c'est où ?


Certains ne savent pas que c'est la capitale ... quand même !
J'ai toujours pas compris pourquoi ils ont foutu la capitale ici. Je ne suis pas le seul : http://uncyclopedia.org/wiki/Canberra
Il faut impérativement lire l'article avant de venir ! Je vous aurais prévenus.
Un point positif quand même : c'est un bon point de départ pour visiter le pays à seulement 250 kms de Sydney.

SGP et CBR


Le voyage est vraiment gallère, outre le prix (1000 euros minimum), il faut 24 heures pour venir. On s'emmerde grave mais on gagne beaucoup de miles.

L'idéal c'est de dormir une nuit à Singapour. Une fois arrivé là on a l'impression d'y être presque. Sur la carte ça parait proche en tout cas. En fait non.

Pour une raison mystérieuse probablement liée à une optimisation irrationelle des hubs, il n'y a pas de lien direct vers Canberra-International. Il faut donc de changer d'avion à Sydney ou Melbourne. Un miniscule avion à hélices (si si) nous emmène finalement vers la capitale.
A toute les langues de p... qui se reconnaitrons, une petite mise au point sur la réalité de Canberra : c'est une mégalopole qui ne dort jamais (ci-dessus le financial district de Canberra), baignée de soleil, a seulement 2 heures de la cote.

dimanche 22 juillet 2007

411 ou 457


Pour ceux qui auraient raté les détails de notre départ tourmenté, un rapide résumé.
Max et moi devions partir sous un visa d'échange (411) établi par ABS autorisant Max à travailler. Précision importante: impossible de commencer les démarches pour le visa sans emploi en Australie et donc une fois mon détachement de l'OCDE déjà engagé. En gros, difficile de faire machine arrière.

Après plusieurs appels auprès de l'ambassade australienne confirmant l'obtention d'un visa pour Max, renseignements aussi confirmés par les services d'immigration à Canberra, je commençais me rassurer. Trop optimiste, comme d'hab, car moins de 2 semaines avant le départ, cette connasse de l'ambassade m'annonce que Max n'aura finalement pas de visa car nous sommes de même sexe. Dommage qu'ils aient pris 3 semaines pour s'en rendre compte.

D'un naturel relax et decontacté, j'ai su rester très zen car j'avais enfin une bonne raison pour pas dormir. Les déménageurs passaient le lundi suivant, Max était aux Antilles et mon pot de départ avait lieu le lendemain.

La suite imposée par l'ambassade a vite tourné au grotesque : examen médical, extraits de compte, Max a dû rédiger plusieurs courriers s'engageant à ne pas travailler pour obtenir un simple visa touristique. Pour ma part, je croyais obtenir le visa sans difficulté. Mais non. Au dernier moment c'est Max qui avait son visa et pas moi. Il parait que j'avais besoin de lunettes d'après le médecin habilité par l'ambassade. Ils ont dû faxé mon dossier médicale en Australie en urgence pour accord. Je suis maintenant obligé de porter les lunettes en permanence sous peine d'expulsion.

Verdict 3 jours avant de partir : visa d'échange pour moi et touristique de 12 mois pour Max.
Les démarches de changement de visa sont toujours en cours (ça commence a m'énerver) pour basculer sur un 457 qui permettra enfin à Max de travailler.