lundi 28 avril 2008

The never ending farewell tour

Voilà, les vacances d’Olivier sont terminées. Il a passé deux mois dans un périple d’environ 10000 kms à travers l’Australie (sans compter les vols). Il est parti d’Adélaïde vers Perth (40 heures de train pour faire 2600 kms!). Il est descendu au sud de Perth puis remonté jusqu’à Darwin, revenu à Sydney puis Canberra puis Melbourne, puis Sydney (si c’est cohérent !).

Ce weekend il était à Canberra pour un ultime au revoir. On a déjà fêté son départ tellement de fois, au resto, au bar, en boite, chez des amis, à la maison … C’est sans fin ! J’ai donc pris le taureau par les cornes ce matin en allant vérifier à l'aéroport qu’il partait pour de bon :

dimanche 27 avril 2008

Max & Greg version 2.0

Dans cette nouvelle version nous serons plus souvent en vacances ou en week-ends grâce au nouveau boulot de Max qui commence demain. On a pris un peu d’avance la semaine dernière en partant 4 jours sur la côte (oui je sais, encore en vacances).

Jeudi matin on quittait la ville un peu en bordel pour cause de torche. Seulement 2 heures plus tard on était complètement dépaysés sur des plages sublimes. On a campé au milieu des kangourous, dîné avec des opossums et fait un tour de bateau pour voir des dauphins.

Mon plaisir à la plage c’est d’écouter Europe 1. Un plaisir simple qui demande de l’organisation. Il faut dans l'ordre :
1. Podcaster « les nouvelles technologies » (mon émission préférée) ;
2. Copier le fichier sur la carte SD et transférer sur le PDA (nan, j’ai pas d’Ipod comme tout le monde);
3. Rebooter ce foutu PDA merdique qui n’accepte pas la copie directe sur la carte SD (je préfère quand même ça à un Ipod);
4. Rouler 2 heures et quart vers l’est (seulement 160 kms mais la route est bien pourrie) ;
5. Avant de savourer, bien lire les conditions d’utilisation (du délire):

jeudi 24 avril 2008

2020 summit


Pendant 2 jours à Canberra se tenait le 2020 summit. Un exemple de démocratie participative où 1000 australiens d’horizons divers, anonymes ou non, discutaient de problèmes de société comme l’éducation, le changement climatique ou les problèmes aborigènes.

C’est un beau projet (surtout s’ils finissent par virer la reine d’Australie. Vive la république !!!).

Les esprits chagrins disent que c’est de la poudre aux yeux qui ne débouchera sur rien, que les participants n’étaient pas représentatifs où que le projet lui-même est un aveu d’échec des politiques.

En Australie la Médisant Suprême c’est Brendan Nelson, le chef des libéraux. Ce type est une véritable énigme pour moi.
Carrément antipathique, il multiplie les déclarations maladroites et impopulaires (c’est lui qui s’opposait aux excuses officiels auprès des aborigènes).
Son prédécesseur Howard était méchant. Lui en plus est bête.

Cette méchante bête est engagée dans une stratégie de l’échec devenue irréversible (plus que 9% dans les sondages) qui devrait conduire à sa disparition prochaine et son remplacement rapide. Il est tellement mauvais que j’en arrive à penser qu’il travaille secrètement pour les travaillistes. Son commentaire mesquin du moment était que le sommet servirait tout juste au premier ministre à faire des photos avec des célébrités.

Oui parce qu’il y a avait des personnalités. Pour les non australiens la plus connue était Cate Blanchett. Max lui a parlé (elle était à son hôtel) il l’a presque touchée …

mardi 22 avril 2008

Pendant ce temps à Canberra

Qu’est-ce qu’il s’est donc passé à Canberra en un mois ?

Ben plein de trucs forcément !

La grosse info c’est Rose qui va beaucoup mieux (si si : le Chronicle peut faire un deuxième article sur un tel sujet. Cap d’en faire un troisième ?). Suite à l’article poignant du journal en février, la DDE s’est empressée de réparer le trottoir et la brave dame a récupéré. Je peux malheureusement pas détailler plus car Max a jeté le numéro (malgré mes demandes répétées de conserver tous les Chronicle malgré leur manque d’intérêt évident).







Je suis donc obligé de me rabattre sur un autre article de fond : le travestissement chez les enseignants. Il faut aller au bout de ses fantasmes, mais là quand même y a de l’abus ! Perso, je serais pas tranquille d’envoyer mon fils chez le barbu en tutu …




J’adore le Chronicle. Alors comment je vais faire de retour à Paris ? On peut même pas s’abonner !

dimanche 20 avril 2008

Efe et Zach


Comme d’hab, j’ai posé quelques questions à nos visiteurs.

Greg : « Il paraît qu'en traversant la ligne de changement de date on a des nausées et que les montres s'arrêtent, tu confirmes ? »
Efe : « Faux ! Au contraire, on se sent comme étant envahit par une émotion de bien-être, plus jeune et renouvelé de l'intérieur. (Il suffit de ne pas la reprendre dans l'autre sens pour faire durer l'effet souhaité.) »

Greg : « En tant qu'expert, que penses-tu de l'eau minérale australienne ? »
Efe : « En tant qu'un potomane ayant testé l'eau des Alpes, des Monts Taurus, des fjords norvégiens et de l’île de Fidji, je peux affirmer avec l’assurance que celle de l'Australie est digne des grandes tables parisiennes ! (A consommer avec modération afin d’éviter une surdose de patriotisme observée chez les natifs de l’Australie.) »

Greg : « Est-ce qu'on t'a converti au camping ? »
Efe : « Pour être 100% honnête : N-O-N mais ce n'est pas la faute à vous, ni à notre site de camping paradisiaque ; c'est dû à un défaut de production, multiplié par des éléments environnementaux lors de l’élevage. (Personne ne peut dire que je n’ai pas essayé !) »

Greg : « I think the “Canberra by night Tour” was the highlight of this trip. Do you confirm that there are US cities as boring as Canberra? »
Zach : « I would not say that the Canberra by Night tour was the highlight of our trip. Canberra "by day" was as equally as lackluster. I can indeed confirm that there are cities as boring as Canberra in the US. Several blogs list San Jose (which we refer to as "San Hoser" around here.) San Jose is indeed very very boring. But they do have a hockey team. Another city near here is Oakland. Gertrude Stein said of it that "there is no there there." »

Greg : « What is your opinion in this secular war between Melbourne and Sydney? »
Zach : « I prefer Sydney. I think it is a much more picturesque city. It feels too that there is more going on in Sydney than in Melbourne. It had a bit more life to it. Perhaps it is because we were in Syd over the weekend and saw Mel during the week. Who knows. »

Greg : « Efe had really good time at the camp ground, are you planning to camp with him very soon in the wilderness? »
Zach : « I would enjoy taking Efe camping again the same way I would enjoy giving myself tiny paper-cuts and dousing myself with vinegar. Then again, if I ever feel that he needs to be "manned" up I can take him for a walk in the woods and make him sleep under a tent. »

Voilà, j’ai adore ces vacances et le temps passé avec Zach et Efe. On les retrouve l’année prochaine quand ils seront installés à Paris !

samedi 19 avril 2008

Panneaux à l’Entrée

Le 30 mars on ramenait Efe et Zach à Sydney pour qu’ils prennent leur avion de retour.

On passe la soirée avec Owen et deux amis à lui qui nous conseillent d’aller à « The Entrance » plutôt que Newcastle. Ces deux là, je leur garde un chien de ma chienne si je suis là quand ils viennent la semaine prochaine à Canberra : le camping était nul et la ville à chier (une station balnéaire triste à l’entrée d’une lagune).

Je suppose que les retraités étaient là avant l’arriver des premiers colons britanniques car ils ont eu le temps de ravager le paysage avec des panneaux d’interdiction tous les 10 mètres. En voici quelques uns :











Interdit aux nains nageurs (je vois pas qui d’autre peut nager dans 20 cm d’eau)














Interdit aux golfeurs bourrés (je vois pas qui d’autre irait jouer au golf dans ce jardinet du centre ville)













Dans une rue complètement déserte en bord de mer :













Le top du top : récompense de 10000 dollars pour dénoncer le vandalisme arboricole (ça existe ?)












L’oppression détint jusqu’au camping (une fois sauté la barrière on est déjà parti, non ?)



Ça m’a permis d’enrichir ma collection de panneaux.

Attention quand même car le danger annoncé est parfois bien réel.

mercredi 16 avril 2008

Caprices au camping


Le 27 mars on arrivait à Canberra. J’improvisais alors une visite des principales curiosités : bâtiments administratifs staliniens, avenues mégalos, autoroutes démesurées, centre ville désolé et parcs disproportionnés. Cette visite de 20 minutes (déjà trop) s’est terminée dans notre allée par une merde d’oiseau sur le pare-brise : juste dans l’ambiance et parfait timing.

Le lendemain Efe annulait unilatéralement nos plans de visite des Blue Mountains pour avoir plus de temps et être plus « relax ». Mais l’effet relaxant n’est jamais venu malgré un super camping sur la plage au milieu des kangourous (voir album photos).

J’explique pour ceux qui connaissent pas Efe (avec son accord). Dans la seule journée de samedi on a eu droit à :
Dans la tente : « j’ai pas fermé l’œil de la nuit, le matelas est trop petit »
Juste sorti de la tente : « il me faut absolument quelque chose de chaud le matin »
Au café : « rejoignez-moi à la plage qu’on perde pas de temps pour aller à Pebbly Beach » puis 15 mns plus tard, furieux « vous faites exprès de traîner ou quoi ? »
Au resto : « y a un moucheron dans ma salade, ils doivent me la changer » puis 5 mns plus tard « un deuxième moucheron mais C’EST QUOI CE RESTO ! »
A la plage du camping : « JE VEUX ALLER A PEBBLY BEACH !!! »
A Pebbly Beach : « pas question de manger au camping ce soir »
Dans la voiture : « j’ai besoin d’une longue douche chaude ce soir au camping ET MEME SI CA COUTE 20 CENTIMES DE PLUS JE M’EN FOUS !!! »
Dans la douche : « ma pièce n’est pas passé, j’ai pas d’eau chaude, AU SECOURS »
Au vestiaire : « une des pires douches de ma vie »
Au dîner : « plus d’eau minérale, je peux tout endurer mais j’ai besoin d’eau tout de suite !!»

La goûte d’eau minérale a fait déborder le vase pour Max qui est alors allé se coucher, fâché.

Efe, c’est pas pour me moquer, c’est pour t’aider que je dis tout ça (et moi aussi j’aime bien l’eau minérale).

dimanche 13 avril 2008

Folles à Melbourne

Le 24 à Melbourne on retrouvait Efe et Zach venus de San Francisco. Non, les folles c’est pas eux mais les 3 drag queen qui traversent le désert australien dans la comédie musicale Priscilla Queen of the Desert :





C’était grandiose, génial, on a adoré, je conseille (ils seront à Londres fin 2008). Le film est un pilier de la culture gaie et un monument du film australien (je sais que vous savez, c’est pour ma mère).

On a visité The Great Ocean Road (voir album photos) à bord de notre Prius qui nous a ensuite ramené au camp des rats (j’adore quand Hertz oublie de facturer les frais d’abandon).

L’angoisse a alors commencé à envahir notre ami Efe qui voulait plus camper sur la côte comme c’était prévu.

J’explique pour ceux qui connaissent pas Efe. Il voyage avec ses crèmes pour le visage (formules secrètes établies sur mesure par un laboratoire parisien) qui se conservent au frigo. Il est évidement végétarien, potomane et hypocondriaque.

Heureusement il se soigne avec son nouvel Airborne (© Mega Arnaque) qui l’immunise contre les microbes volants (les pires à ce qu’il parait). Donc si vous avez peur en avion (des microbes volants pas des crashs) allez . C’est marqué sur la boite : ça marche aussi au bureau, à l’école et au resto (ces foutus microbes ont appris à voler aussi par leurs propres moyens). C’est effervescent mais je suppose qu’en cas d’urgence (toucher les microbes volants posés sur la poignée de porte des toilettes) une inhalation suffit.

Efe, c’est pas pour me moquer, c’est pour t'aider que je dis tout ça (et moi non plus j’aime pas toucher les poignées de porte des toilettes).

samedi 12 avril 2008

Réconciliations à Dubai

Je reprends l’interminable récit de ces vacances (heureusement qu’on est pas partis 3 mois).

Donc, le 22 mars, à Dubai j’étais toujours pas calmé. Et Max s’est montré peu convainquant dans sa défense : « j’étais déprimé », « tout le monde était mieux habillé que moi dans les rues de Paris », « y a pas l’équivalent à Canberra ».

En dehors des magasins il fatigue très vite à marcher, j’ai donc improvisé un trekking vers la Tour Buj Dubai. Étant fan des gratte-ciel (passion malheureusement peu partagée par mon entourage), j’ai pu voir le plus haut du monde, et de loin : 800 mètres de haut pour 162 étages. Impressionnant. La ville en chantier regorge de records (le plus gros, le plus cher, le plus luxueux …).

Après 3 heures d’expédition punitive en plein cagnard (à vue d’œil ça paraissait tout près pourtant), j’ai fini par lâcher prise et signer la paix (je tiens jamais longtemps).
Suite à de savants calculs la note était même revue à la baisse : seulement 350 euros !

Réaction de Max :




Mais mon combat est sans répit puisque dès le lendemain une nouvelle menace se profilait à l’aéroport : avion retardé de 2 heures. Je me retrouvais donc bloqué dans la zone Duty Free de Dubai pendant 3 heures avec Max, carte Amex à la main. L’angoisse.

On s’en est finalement bien tiré avec seulement un parfum, deux crèmes et un masque (Clinique pas un masque de clown). Mais cette fois c’est moi qui voulais acheter ayant l’impression de faire des affaires.

Un McArabia et nous voilà en route pour Melbourne.

vendredi 11 avril 2008

Breaking news

Canberra le 11 avril : Max a accepté ce vendredi une proposition d’emploi comme assistant personnel chez un ophtalmo. Il démissionne de l'hôtel et on a tous nos weekends ensemble !!!

jeudi 10 avril 2008

Bouderies en altitude

Les plus inconscients (comme l'anonyme qui a laissé un commentaire hier) diront que 500 euros c’est rien. Mais faut voir que mon combat est quotidien et que Max déborde de ressources pour dissimuler ses forfaits. Vous connaissez déjà la technique de La boutade (noyer le poisson dans une blague) inaugurée au Café Beaubourg. Voici d’autres grands classiques :

L’intox (© Max Amex)
Greg : t’as encore acheté des tongs ?
Max : ah non, celles-là on les acheté ensemble le 25 avril 2002 à 16h18 à Châtelet. Tu te souviens pas ?
Greg : ???

Le coup double (© Max Amex)
Max : Surprise !! Je t’ai acheté des nouvelles tongs ! Elles te plaisent ?
Greg : Super, merci. - petit moment de réflexion - Tu t’es rien acheté toi ?
Max : - long moment de réflexion - Si … comme j’étais dans le rayon … j’en ai profité.

Le sabotage (© Max Amex)
Max : j’ai besoin de tongs blanches.
Greg : mais t’en a déjà !
Max : elles viennent de lâcher. Normal, c’étaient pas des Havaianas.

La liste de non anniversaire (© Max Amex)
Max : je veux des tongs blanches !
Greg : ah non, t’as déjà 10 paires de tongs !
Max : ça fait 5 ans que je demande des blanches. 5 ans d’attente, c’est pas encore assez ?

Il y a aussi une liste d’anniversaire (complémentaire à la précédente). Elle aussi interminable. Elle aussi régulièrement remaniée et discutée dans de longs monologues enflammés.

Je fais actuellement l’objet de fortes pressions psychologiques (limite menaçantes) concernant le cadeau de ses 40 ans. Plus qu’un an pour économiser, ça va être juste : il se voit déjà Place Vendôme !

Quand tout est perdu et que le conflit est ouvert (comme ce 21 mars dans l’avion), voici son ultime défense :

mardi 8 avril 2008

Engueulade à Paris


Le 21 mars j’étais en route pour Paris d’où nous reprenions l’avion le soir même. Tagine avec des amis à La Défense, petit tour à la Tour (sympas les nouveaux ascenseurs), cafés avec d’autres amis puis direction Châtelet où je retrouvais Max qui, lui, était à Paris depuis le 19.

Jusque là tout allait bien. Heureux de retrouver les amis et Paris d’où j’avais l’impression furtive de ne jamais être parti.

Mon humeur a changé alors que je savourais l’excellent chocolat chaud du café Beaubourg :
Max : je vais pas payé l’addition, avec tout ce que j’ai dépensé à Paris !
Greg : hahahahahah (ça s’est moi qui rie jaune en imaginant qu’on a peut-être un problème mais qui ne veut pas faire un scandale devant tout le monde).

Puis 5 minutes plus tard il revient à la charge :
Max : oh là là, tout ce qu’ils m’ont fait dépenser !!
Greg : ahah (là c’est moi qui réalise qu’on a bien un problème et qu’on est déjà sur la voie de l’interdiction bancaire).

Je reste cool et ne dis rien. Je prends une longue respiration dans le long escalator de la porte Lescot. Puis une fois dans le RER qui nous emmène à CDG, Greg Lepénible attaque, inquiet, pour connaître l’ampleur des dégâts. Impossible d’obtenir un montant chiffré (exaspérant) mais vue les achats, ça monte à 500 euros en une seule après-midi (et cruauté gratuite : Max Amex ne l’a justement pas utilisé l’Amex, d’où un manque à gagner de 500 miles Air France).

J’étais COLERE.

J’ai commencé à faire la gueule. C’est moche mais c’était ça ou hurler dans l’aéroport (pas mon genre). Nous sommes donc partis en silence vers Dubai.

dimanche 6 avril 2008

Empiffrage à Nantes

Arrivés à Nantes chez mes parents le 17 mars, le festin pouvait commencer. Dans le désordre : galettes bretonnes, crêpes au chocolat, fois gras, tarte à la rhubarbe, fondue savoyarde, fromages, magrets de canard … Bref, trois jours et trois kilos plus tard j’étais malade.

A part bouffer on était aussi occupés avec les travaux de ma mère.

En venant en Australie en novembre dernier elle devait rentrer à Nantes dans une maison rénovée début décembre (mes parents vivent séparés). Suite à une série d’évènements improbables les travaux sont toujours en cours : fuite d’eau sous le carrelage qui venait d’être posé, poignées de portes pas à la même hauteur, écoulements venus du toit, radiateur mal placé, carrelages dépareillées ... A la longue ça énerve et ça provoque des tensions sur le chantier : le maçon s’est barré, tout comme le fumiste après avoir insulté l’architecte que ma mère harcèle par courrier et par téléphone (Lapénible). Rien que le conduit de cheminée a dû être refait 3 fois.

Et c’est justement la cheminée qui posait problème cette semaine là : l’escalier en bois risque de partir en fumée à la première flambée (ma mère aurait dû lire les plans) :
Aux dernières nouvelles la cheminée rentrera en déviant un peu le conduit. Comme dit ma mère depuis 5 mois, elle devrait emménager dans deux semaines.

samedi 5 avril 2008

Shopping à Singapour


Le soulagement en quittant l’Australie c’était de retrouver un peu de raffinement : des magasins sympas, des gens bien fringués, des mecs qui mettent du parfum et qui portent des sacs en bandoulière (je me sentais moins seul d’un coup).

L’année dernière on s’est fait avoir : on a cru qu’il y avait quelque chose à voir à Singapour (on est con des fois).

Cette fois-ci on est allé direct à l’essentiel : les centres commerciaux. Il y en avait partout autour de notre hôtel avec toutes les marques de luxe. Donc pour tuer les 6 heures avant le départ pour Paris, on a fait 6 heures de shopping !

Greg Lepénible a pu persuader Max Amex (les prélèvements de sa carte American Express se font sur mon compte, je vis dangereusement) que ça serait moins cher à Dubai. Miracle : il n’a pas acheté une fringue, pas un parfum, même pas une tong. Mais miracle éphémère car une catastrophe allait se produire à Paris quelques jours plus tard …

jeudi 3 avril 2008

Testeurs d’aéroports

Ça y est. On est finalement rentrés hier. Supers vacances. Dépaysant (presqu’un an sans quitter l’Australie quand même).

Je commence par là où nous avons passé une partie de nos vacances : les aéroports. Max et moi adorons leurs galeries marchandes (je cherche d’ailleurs un job de testeur d’aéroports au cas où ça existe).



Le premier : Canberra « international ». Nul, sans intérêt (le contraire m’eut étonné). Pas de galerie marchande. On dirait une gare routière.


Sydney : on est arrivés trop tard donc tous les magasins étaient fermés. Tout ça à cause de Qantas qui demande 500 dollars pour modifier les billets et s’autorise généreusement 5 heures de retard (dont 3 annoncées la vieille quand même) en offrant royalement un coupon repas de 30 dollars chez Wagamama (Greg Lepénible va s’empresser d’écrire pour se plaindre).

Singapour : le vrai plus c’est l’accès Internet gratos avec plein de terminaux (pourquoi ça se fait pas dans tous les aéroports vu les taxes exorbitantes ?).

Paris CDG 2 : joli mais pas assez de magasins et un plafond fragile.







Nantes Atlantique : obsolète, faut vite construire le nouveau.





Dubai : géant, vu la galerie marchande on oublierait presque pourquoi on est venus.








Melbourne : pas mal de magasins mais pas terrible pour le shopping. Après un petit interrogatoire de la douanière qui pose habillement plusieurs fois la même question reformulée (à cause de nos visas de travail sans doute) on a eu droit à un « Welcome home ». Ça m’a fait chaud au cœur.

Je me fous des compagnies aériennes en général mais Emirates c’est vraiment bien surtout avec 4 fauteuils pour nous 2 (Greg Lepénible a dû jouer des coudes pour en garder 3, il me fait honte des fois). Pour les meilleures places allez .

Questions que je me pose à chaque fois : les bébés font chier en avion, pourquoi on les met pas tous ensemble à l’arrière (j’ai pas dis dans les soutes) ? Pourquoi les gens font toujours la queue pour embarquer alors que les places sont numérotées ? Pourquoi tout le monde se lève dès l’arrêt de l’appareil alors qu’on sait tous qu’il faudra poireauter avant de descendre ? Est-ce que les stewards naissent homos ou est-ce qu’ils le deviennent ?