jeudi 18 décembre 2008

Vacances


Demain on part à Sydney d’où on s’envole pour Perth samedi. La semaine suivante on retrouve des copains à Ayers Rock.


Retour le 4 janvier !

mardi 16 décembre 2008

Autodéfense

Faut bien se défendre contre les agresseurs. Et tous les moyens sont bons.

Contre les magpies, y a le casque-à-pics. Au début, en voyant ça dans la rue, je croyais que c’était pour la déconne. En fait c’est sérieux, question de survie. Tous mes collègues se sont déjà faits attaqués par ces putains d’oiseaux. Nos copains mauriciens, eux, se font attaquer par les corbeaux à côté de chez eux (soit disant qu’ils reconnaissent les emballages McDo).





Autre nuisance : les mouches. Elles sont revenues. Heureusement, ils vendent des pistolets-à-mouche. J’ai essayé, ça marche. Avant un séjour en Australie faut s’entrainer sur le site officiel du Flygun.

lundi 15 décembre 2008

Anniversaire

C’était mon anniversaire y a quelques semaines. Max, toujours très attentionné et surtout désintéressé, a toujours de bonnes idées. Cette fois-ci c’était des fringues. Extrait :

Lepénible : sympa le short mais il a l’air trop grand.
Amex : non, le mien aussi avait l’air grand mais c’est la bonne taille.
Lepénible : comment ça le tien aussi ?
Amex : ils étaient en solde !

J’ai aussi eu des tongs. Ceux qui pensent qu’on avait déjà des tongs blanches comprennent rien à la mode (comme moi) : le trait vert au milieu fait toute la différence :


La preuve : ce weekend à Sydney je marchais pas comme d’habitude.

lundi 8 décembre 2008

Comment se faire détester


Grâce aux problèmes techniques de Qantas j’ai pu dormir à mi-chemin à Singapour et répondre à cette question existentielle : ils font quoi tous ces gens dans l’avion ?

Y avait un couple de touristes, des Mauriciens qui avaient de la famille en Australie, un botaniste qui fait sa thèse au Vanuatu et T, le prof de maths en mission à Canberra.

Comme on était tous dans le même bateau, on a sympathisé.
Enfin au début parce que sur la fin ça s’est un peu gâté …

On devait reprendre l’avion de Singapour le lendemain à 1h du mat pour Londres (pénible, ça rajoutait 6 heures pour Paris). En arrivant à l’aéroport, panique à cause des problèmes à Bangkok. Du monde partout. Rien n’avance. Certains font la queue chez Qantas, d’autres aux réclamations et T harcèle British Airways.

Lepénible, lui, navigue d’un point à l’autre prêt à saisir toutes les opportunités.
Alors quand T obtient ses cartes d’embarquement chez British, Lepénible passe devant tout le monde et s’incruste au comptoir : « on voyage ensemble ! ».

Sa carte d’embarquement en poche, T s’éloigne, les Mauriciens squeezent la file et s’incrustent derrière moi « on est ensemble ».

Au moment où British nous enregistre, Lepénible se ravise : « on va à Paris, si y a des places pour nous trois sur le vol de 11h, on préfère bien sûr ». British part, revient 10 mn plus tard avec nos cartes d’embarquement pour Paris ! C’est alors que T se jette sur elle : « moi aussi je veux le vol pour Paris !!! ». Trop tard, Bristish lui sort : « je viens de leur donner les 3 derniers sièges ».

Heureusement pour nous que les bazookas sont interdits dans les aéroports car T nous aurait pulvérisé tous les 3 avec le comptoir (c’est grâce à lui qu’on est passé devant tout le monde). Après ça il a tout essayé : courtoisie (« s’il vous plèèèèèèèèèèèèèèè »), menaces (« je veux parler à votre responsaaaaaable »), négociations (« j’ai une carte goooooold !!!!). Rien à faire (il a même pas pu être mis en liste d’attente car il était déjà enregistré sur l’autre vol)

Il était colère. Ça m’a fait de le peine : le pauvre était au bord des larmes … D’un autre côté y a une morale : ces gens qui font pas la queue c’est insupportable.

Ben oui, à se précipiter pour enregistrer le premier, il en a oublié l’essentiel. Lepénible, lui, reste calme et cohérent jusqu’au bout : après 15 minutes de manips au comptoir, une fois les 3 cartes d’embarquement pour Paris en poche il a même demandé si, à tout hasard, y avait pas une sortie de secours de libre (on prend vite l’habitude). Au regard assassin qu’on lui a lancé en guise de réponse, il a pas insisté.

Il me fait honte des fois …

jeudi 4 décembre 2008

Conseils aux voyageurs


Suite à mon périple de 34000 km sur 4,5 jours voici quelques conseils de voyage :

1. Confort minimum
Quand votre vol Sydney-Singapour est retardé et que vous ratez la connexion pour Paris, demandez à Qantas une nuit à Singapour au Grand Copthorne Waterfront Hotel. Le buffet est grandiose (jamais vu mieux). Exigez l’executive floor sinon vous risquez de sérieuses déconvenues quant à la qualité équipements. La honte c’est d’avoir une télé cathodique (au lieu d’un écran plat). Le drame c’est d’avoir une salle de bain avec simple douche (au lieu de douche + baignoire). Dans les deux cas, si quelqu’un vient à l’apprendre, vous serez la risée de tout l’hôtel.

2. Rien en soute
Les compagnies aériennes envoient les bagages dans la direction opposée à celle où vous allez. N’enregistrez rien en soute. Ça permet en outre de faire face aux imprévus (en particulier dans l’éventualité du 1 où Lepénible était le seul avec des rechanges).

3. Farces et attrapes aériennes
Les packs de jus d’orange servies dans les avions sont fermés par une fine capsule. Attention c’est un piège.
La feuille d’alu est littéralement soudée au plastique. L’objectif est de vous obliger à approcher la boite récalcitrante pour l’ouvrir. C’est alors qu’un subtil et puissant mécanisme à air comprimé propulse un jet d’orange sur votre visage et celui de vos malencontreux voisins. Ouvrez donc les packs en orientant l’ouverture vers le dossier du siège devant vous (en éco, situé à 3 cm de votre visage).

4. Diète au fenouil
Sur Paris-Singapour ou Paris-Hong Kong on a seulement 2 repas en 12 heures. On crève de faim. Entre les deux vous pouvez (mais ne devez en aucun cas) aller au libre service. Car là une surprise vous attend : le biscuit au fenouil (si ça existe, c’est une exclusivité Air France). Croyez-moi, dès la première tentative l’objectif de la compagnie est atteint : on ne vous reverra jamais à l’espace libre service.

5. Savoir vivre
Quelles que soient les circonstances, il est vital de rester courtois avec le personnel des compagnies aériennes à l’enregistrement. Les affronter serait suicidaire : d’un seul clic ils ont le pouvoir de vous affecter le siège au milieu de la dernière rangée, juste devant les toilettes. Il peut être opportun de leur parler à la troisième personne et une fois la carte d’embarquement en main, de quitter les lieux au plus vite à reculons pour marquer le respect. En appliquant ces principes de base, Lepénible à réussi à voyager sur les sorties de secours sur 3 des 4 longs courriers (y en un où c’était vraiment pas possible, demain je vous raconte).