samedi 17 mai 2008

Vas jouer du pipeau en Tasmanie


Ma nouvelle future ex-pipeautause en chef se casse.

Pourtant, depuis notre discussion en mars dernier tout allait pour le mieux entre nous : elle est à l’écoute, plus du tout intrusive, constructive, ouverte à toutes les propositions. Le rêve.

Sauf que son mari a décroché un nouveau job en Tasmanie (leur île d’origine à tous les deux) et leur plan était d’y retourner dès qu’un des deux y trouverait un boulot.

Là où l’histoire se corse c’est qu’elle a entrepris d’emporter son poste avec elle. Je vois d'ici ses arguments : aujourd’hui les distances n’existent plus, on fait des télé-réunions, on cause sur la messagerie instantanée du boulot et on accède aux serveurs à distance, blablabla, blablabla.

Oui mais non.

Parce que tout ça arrive dans un contexte budgétaire difficile (quand ils nous ont annoncé ça par haut-parleurs - rien que ça - j’ai cru que la guerre venait d’éclater avec la Papouasie voisine). Du coup les décisions sont validées par le très grand chef.

Les voies du seigneur sont indiscutables et il a dit … non.

Faut pas non plus déconner non plus ! Je vois pas bien comment gérer une équipe à 900 kms de distance (enfin l’équipe se réduit comme une peau de chagrin car le troisième s’est barré pour de bon à Hong Kong). Ça tenait pas debout son affaire.

La pauvre doit donc démissionner. Toutes ces années de cirage de pompes dans le bureau du directeur, toutes ces brillantes interventions en réunion. Evaporées ! Ça me fait mal au coeur.

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