vendredi 29 août 2008

Relax


Y a ceux qu’arrivent à la dernière minute à l’aéroport et ceux qu’arrivent deux heures en avance. Pour éviter la queue à l’enregistrement et le stress de rater le vol, je suis passé progressivement de la première à la deuxième catégorie.

Nos copains mauriciens, eux, sont toujours dans la première.

Mercredi on les conduisait à l’aéroport.

Partir à 6 h pour un vol partant à 7 :30 me paraissait juste. Pourtant, à 6 h on les trouve en train de se faire couper les cheveux (ils étaient en congés depuis la vieille, no comment). Le cousin est là, deux copines, tout le monde est relax sauf Lepénible qui s’inquiète déjà pour l’heure.
Ça papote, ça traîne, l’heure tourne. On part finalement à 6 : 40, tranquilles, sauf Lepénible qui se bat avec Richard (le GPS) lequel s’obstine bêtement à nous indiquer l’aéroport de Melbourne ! On arrive à 7 h à l’aéroport (de Canberra, ouf), heure limite pour l’embarquement : « Bonnes vacances à Maurice ! »

Retour en voiture. Alors que Lepénible est en pleine tirade sur les mérites d’arriver tôt et les risques d’arriver tard, coup de fil : « revenez nous chercher, c’est trop tard, on part plus ».

Finalement elle a dû partir seule, sans bagage (condition pour partir le soir même), lui a pris le vol du lendemain en payant au passage un beau supplément (dont un supplément bagage vu qu’il voyageait seul avec tous les sacs !).

Alors pourquoi c’est moi qui stresse (après coup je continuais de gueuler contre les suppléments exorbitants des compagnies aériennes) ?

Donc première leçon : faut que je me détende. Deuxième leçon : 30 mns avant le vol, contrairement à ce qui écrit sur le billet, c’est trop tard.

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