Rien foutu de la journée : malade.
Beaucoup de mes collègues sont (trop) souvent malades (au point que je me demande si certains sont encore des collègues). Le taux d’absentéisme doit faire peur. Hier je demandais à M si H (qu’il supervise) était malade depuis 2 jours. Il me répond « je suppose » !! Inquiétant non ?
Moi c’est mon premier jour en un an et pourtant je culpabilise, donc je tourne en rond et ne profite même pas de la journée (je sais, c’est pas le but non plus).
Rien de grave, un truc mal digéré sans doute (là je minimise pour combattre mon hypocondrie maladive). Et aussi du stress : échéance à la fin du mois puis nouveau poste qui s’annonce pas facile en juillet et pour finir, des questions sur ce que je ferai après l’Australie.
Faut relativiser (les problèmes du monde devraient m’y aider, mais non).
D’abord je suis sans doute le seul stressé par cette échéance tout en étant un des plus avancés. Mais je suis aussi le plus handicapé par la langue et le sujet que beaucoup maîtrisent mieux que moi.
Ensuite ma promotion crée des jalousies. Mes soupçons se confirme : un mec qui n’a pas eu le poste me fait bel et bien la gueule. Avant il me parlait en français (pénible) maintenant il baisse la tête en me croisant. Au début je trouvais ça pitoyablement drôle mais à la longue ça m’agace, surtout parce qu’on va travailler ensemble.
Pour finir, après l’Australie on doit rentrer à Paris l'année prochaine où mon ancien boulot m’attend. Sauf qu’on n’a pas envie de rentrer (je peux parler sans crainte, ma mère a déserté ce blog). Mais on n’a pas non plus envie de rester en Australie. On aimerait aller … ailleurs (bon à priori ça laisse le choix).
Désolé de vous emmerder avec mes problèmes …