jeudi 4 décembre 2008

Conseils aux voyageurs


Suite à mon périple de 34000 km sur 4,5 jours voici quelques conseils de voyage :

1. Confort minimum
Quand votre vol Sydney-Singapour est retardé et que vous ratez la connexion pour Paris, demandez à Qantas une nuit à Singapour au Grand Copthorne Waterfront Hotel. Le buffet est grandiose (jamais vu mieux). Exigez l’executive floor sinon vous risquez de sérieuses déconvenues quant à la qualité équipements. La honte c’est d’avoir une télé cathodique (au lieu d’un écran plat). Le drame c’est d’avoir une salle de bain avec simple douche (au lieu de douche + baignoire). Dans les deux cas, si quelqu’un vient à l’apprendre, vous serez la risée de tout l’hôtel.

2. Rien en soute
Les compagnies aériennes envoient les bagages dans la direction opposée à celle où vous allez. N’enregistrez rien en soute. Ça permet en outre de faire face aux imprévus (en particulier dans l’éventualité du 1 où Lepénible était le seul avec des rechanges).

3. Farces et attrapes aériennes
Les packs de jus d’orange servies dans les avions sont fermés par une fine capsule. Attention c’est un piège.
La feuille d’alu est littéralement soudée au plastique. L’objectif est de vous obliger à approcher la boite récalcitrante pour l’ouvrir. C’est alors qu’un subtil et puissant mécanisme à air comprimé propulse un jet d’orange sur votre visage et celui de vos malencontreux voisins. Ouvrez donc les packs en orientant l’ouverture vers le dossier du siège devant vous (en éco, situé à 3 cm de votre visage).

4. Diète au fenouil
Sur Paris-Singapour ou Paris-Hong Kong on a seulement 2 repas en 12 heures. On crève de faim. Entre les deux vous pouvez (mais ne devez en aucun cas) aller au libre service. Car là une surprise vous attend : le biscuit au fenouil (si ça existe, c’est une exclusivité Air France). Croyez-moi, dès la première tentative l’objectif de la compagnie est atteint : on ne vous reverra jamais à l’espace libre service.

5. Savoir vivre
Quelles que soient les circonstances, il est vital de rester courtois avec le personnel des compagnies aériennes à l’enregistrement. Les affronter serait suicidaire : d’un seul clic ils ont le pouvoir de vous affecter le siège au milieu de la dernière rangée, juste devant les toilettes. Il peut être opportun de leur parler à la troisième personne et une fois la carte d’embarquement en main, de quitter les lieux au plus vite à reculons pour marquer le respect. En appliquant ces principes de base, Lepénible à réussi à voyager sur les sorties de secours sur 3 des 4 longs courriers (y en un où c’était vraiment pas possible, demain je vous raconte).

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