lundi 10 mars 2008

Canberra Day


Un peu d’histoire.

En 1901 l’Australie gagne son indépendance.

En 1908 première bourde : n’arrivant pas à se mettre d’accord entre Melbourne ou Sydney, ils choisissent le site de Canberra pour installer la capitale fédérale.

En 1912 deuxième bourde : suite à un concours international, ils sélectionnent Walter Burley Griffin pour dessiner les plans de la ville. Il déclare :
"I have planned a city that is not like any other in the world. I have planned it not in a way that I expected any government authorities in the world would accept. I have planned an ideal city - a city that meets my ideal of the city of the future."
Enfoiré va ! J’aime pas les architectes. Ils font des trucs qui tiennent pas debout (genre les plaques qui se détachent de la Grande Arche), des trucs moches (genre le nouveau palais de justice de Nantes) ou des trucs pas pratiques (genre des chemins à angle droit alors que les piétons prennent TOUJOURS le chemin le plus court, donc la diagonale. C’est difficile à comprendre ça ?). Un truc qui tient pas debout, moche et pas pratique, ça donne le « camp des rats » (je sais y a un « d » à la place du « b » mais si vous avez mieux je suis preneur).

En 2003, ils construisent : le Club Lime (non, c’est un club de sport). Impressionnant (3 salles de muscu gigantesques, deux piscines dont une olympique). Le vrai luxe c’est l’espace (© Renault) : à Paris on tourne à plusieurs sur une machine, ici on a 10 machines chacun. Y a un DJ certains soirs (je déconne pas) et ils font venir des mannequins musclés pour nous motiver (je déconne à moitié).

En 2005, pour lutter contre le suicide à Canberra, Bill Gates développe la Xbox 360. Il déclare que c’est la Ferrari de la console. Je connais pas les garanties de Ferrari mais sur Xbox c’est royal : elle est partie cassée et revenue 10 jours après réparée, le tout gratos (pour les connaisseurs, c’était le fameux Red ring of Death). Même pas j’ai perdu mes parties sauvegardées grâce au disque dur amovible. Le pied quoi (je parle du SAV, pour les problèmes de surchauffe le mieux c’est de jouer sous un gros ventilo).

Finalement, pour s’excuser d’avoir complètement foiré la ville on a droit à une indemnisation collective sous forme d’un jour de congés : le Canberra Day. Aujourd’hui donc. Un peu maigre au regard de la souffrance infligée quotidiennement.


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